La
transmission automatique est un système qui assume
automatiquement les fonctions de l'embrayage et
de la boite de vitesses : il en résulte un accouplement
moteur- boite progressif et doux et une augmentation
du couple transmis aux roues (au niveau de la boite).
Chaque moteur a un
régime minimal, au-desous duquel il ne peut pas
fonctionner sans inconvénients, et un régime maximal,
qui ne peut être dépassé. C'est au conducteur
d'apprendre à conduire en choisissant le rapport
qui transmet aux roues le couple le plus élevé.
sans dépasser les régimes dangereux pour le moteur.

Une transmission
automatique doit être dotée d'un système susceptible
de sélectionner le meilleur rapport en relation
avec la vitesse du véhicule et le régime supportable
par le moteur. On respecte cette condition en
reliant le dispositif soit avec les roues, soit
avac l'arbre moteur, gràce à un régulateur centrifuge
ou une pompe à huile. Un signal provenant des
roues indique la vitesse du véhicule et effectue
une première sélection entre les rapport; supérieurs,
si la vitesse est élevée, et inférieurs. si la
vitesse est réduite. Dans un autre procédé.
Un signal provenant
du moteur choisit, entre les rapports possibles,
celui qui permettra au moteur de tourner à un
nombre de tours ni trop bas ni trop haut, établi
par le constructeur pour une moindre consommation
et une plus grande durée du moteur (par exemple,
entre 2 000 et 5 000 tr/mn).

dessin du réseau
du groupe de soupapes
hydrauliques
Toutefois, le pilote
peut modifier la loi d'intervention de l'automatisme
en variant la position de l'accélérateur : quand
il écrase l'accélérateur à fond, les signaux agissent
de manière que les passages des rapports inférieurs
aux rapports successifs se produisent au nombre
de tours maximal établi par le constructeur, assurant
ainsi une bonne accélération. Avec l'accélérateur
en position intermédiaire, les changements de
vitesse se produisent au contraire à des régimes
plus bas.
En effet, en relâchant
momentanément la pédale pendant la phase d'accélération,
on peut prendre une vitesse supérieure (par exemple,
de seconde en troisième).
On peut aussi supprimer l'automatisme en bloquant
le rapport voulu, gràce au levier de sélection.
Enfin, il est possible de rétrograder rapidement
en appuyant à fond sur l'accélérateur pour faire
ainsi se déclencher un dispositif particulier
des commandes hydrauliques, en excluant l'automatisme
(manoeuvre de Kick down).
Le dispositif qui
recueille les divers signaux et le programme d'enclenchement
des vitesses est constitué, en général, par un
groupe de soupapes hydrauliques ou par un circuit
électronique. Le même groupe pourrait, théoriquement,
commander aussi un système d'embrayage normal
et une boite de vitesses classique, mais l'enclenchement
de l'embrayage au départ du véhicule est une opération
assez délicate et lente, qui varie, en outre,
en fonction de la charge, de la déclivité de la
route et de la volonté du conducteur. Toutes ces
raisons ont déterminé l'emploi du convertisseur
de couple.
Celui-ci peut être considéré comme un embrayage
hydraulique dont l'enclenchement se produit de
façon autonome, sans intervention extérieure,
dés qu'un certain nombre de tours a été dépassé.
En plus de ses qualités
de douceur et de progressivité, il offre aussi
l'avantage de transmettre, au départ du véhicule,
un couple supérieur à celui qu'il reçoit. En revanche,
il ne garantit pas l'enclenchement complet quand
le véhicule est en marche, étant donné qu'il fonctionne
seulement lorsqu'il y a un certain cheminement
entre les deux éléments qui le composent, par
conséquent entre l'arbre de transmission et le
moteur.
Dans certains convertisseurs,
il est possible d'abolir le cheminement grâce
à un assemblage rigide entre les turbines, et
réalisable lorsque les cheminements ont atteint
leur limite inférieure. Il reste entendu que le
convertisseur, précisé- ment en raison de la nature
de l'assemblage fluide empêche le démarrage par
impulsion du véhicule, au moins jusqu'à ce qu'un
certain nombre de tours ne soit dépassé. La boite
de vitesses est à trains épicycloïdaux, avec enclenchements
gradués obtenus grâce à des disques ou bien à
des bandes de freinage et plus rarement des cônes.
Il ne serait pas, en effet, possible d'employer
une boite de vitesses conventionnelle, étant donné
qu'il est trop difficile et trop compliqué d'effectuer
sans heurts les passages d'une vitesse à une autre.
Les
éléments d'un train épicycloïdal sont au nombre
de trois : la couronne, le satellite et
le planétaire.Ils
sont toujours en prise et peuvent être bloqués
graduellement en réalisant des rapports divers.
La commande des frictions et des freins à bande
se produit hydrauliquement par le truchement du
bloc-soupapes.
Autrefois, la plupart
des boites de vitesses étaient à train baladeur,
le changement de vitesse, difficile et fatigant.
L'aspiration vers une conduite commode et aisée,
et, plus particulièrement, la généralisation de
l'usage de la voiture par les femmes ont fait
naitre un grand nombre de dispositifs destinés
à rendre automatique la sélection des rapports.
Ainsi, on a vu se succéder des transmissions mécaniques
basées sur l'effet centrifuge, hydraulique (même
à l'eau), à air comprimé, électrique, à poudre
magnétique.
|